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Egretta caerulea

[Egretta caerulea] Aigrette bleue.
Ordre : Pélécaniformes. Famille : Ardéidés.
L'ordre des Pélécaniformes regroupe des oiseaux palmipèdes et échassiers.
Il comprend cinq familles d'oiseaux le plus souvent aquatiques.
On trouve l'aigrette bleue le long des côtes atlantiques, du Massachusetts à la Floride et le long du Golfe du Mexique. Elle niche aux Antilles, à travers l'Amérique Centrale et en Amérique du Sud. Son habitat s'étend dans le Bassin amazonien, les Caraïbes et les régions les plus au nord de l'Amérique du Nord.

Les étoiles sont innombrables 
des visages aimés et inconnus nous saisissent, les voix entendues nous abandonnent un peu jusqu'à toucher l'île du poème
Egretta caerulea est une collection de livres bilingues et de traductions, d'aventures humaines et de solidarité

Et maintenant, j'attends

Sabine Venaruzzo

Livre bilingue français / arabe

Traduction arabe : Salpy Baghdassarian

Accompagnement vocal : Karima Nayt

Oeuvres : Salpy Baghdassarian

ISBN : 978-2-490132-27-0

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"J’ai rencontré Sabine Venaruzzo sur le terrain.
Le terrain glissant du poème.
Le poème ou la lettre qui s’offre, en partage à l’autre, l’être
en miroir, humaine, humain.
Gamine, gamin.
Le poème qui ne négocie pas.
Le poème qui résiste, et jamais ne se rend.
Se dresse en vertige.
Contre la vulgarité, contre la violence, contre le cynisme.
Du monde.

 

Ceci n’est pas une préface, mais un geste de tendresse.
Pour une âme amie.

 

J’ai rencontré Sabine sur le terrain.
Le terrain glissant de la vie, qui parfois se confond avec la
poésie.
Et nous sommes devenus ce que nous étions déjà, une sœur
et un frère d’art.
Et d’armes, miraculeuses.

 

J’ai vu Sabine aller chercher et trouver son cri écrit, son chant
d’espérance sublime, sa voix de silence.

 

J’ai entendu Sabine dire et redire l’humanité pleine de
femmes, d’enfants et d’hommes sans visas, mais pas sans
visages pour être aimés.

 

J’ai attendu avec Sabine, au pied du poème, au pied de la
lettre.

Son poème, ou sa lettre offerte en partage à l’autre, l’être en
miroir, humaine, humain.
Gamine, gamin.
Du monde.
Ceci n’est pas une préface, mais une missive, ouverte.
D’un amoureux des mots à une autre, amoureuse elle aussi,
des mots et des idéaux derrière les mots.
Les siens tremblent comme des mains tendues, invitent à se
regarder en face et regarder autour, s’engager chacune,
chacun, à son échelle, pour que l’humanité rime un jour avec
fraternité, sororité, égalité, hospitalité.

 

Il y a un temps pour tout.
Un temps pour le « je ». Et un autre.
Pour le « nous ».
Peut-être même que je est un autre, nous.
Sommes en somme, les mêmes.
Regards perdus vers l’horizon.
Les mêmes.
Sourires d’anges déçus du paradis promis.
Les mêmes.
Quêtes de lumière et de paix, quelque part sur la terre.
Les mêmes.
Rêves de soleil qui réchauffent la peau sur les os, la poésie
sur les maux.
Les mêmes.
Dans nos urgences à vivre, ou à mourir.
Libres et debout, dans le vent, dans le vide, dans le ventre.
Du monde.

 

L’heure de nous-mêmes a sonné, nous le savons,
nous sommes requis.
Par les temps qui courent à leur perte, ou à la nôtre, si nous
nous défilons, si nous renonçons à essayer de sauver ce qui
peut encore l’être, la dignité.
Et.

 

La justice, qui écoute aux portes de la beauté.
Ceci n’est pas une préface, je sais, je me répète... Par foi.
J’ai rencontré une petite sœur, sur le terrain.
Le terrain glissant de la vie.

Elle s’appelle Sabine, femme poète, généreusement.
Sabine, humaine, profondément.

 

Et maintenant j’attends.

 

J’attends que ce texte fleuve vous parvienne, et je m’entends.
Encore dire merci, na som jita à ma sœur, pour le cœur à
l’ouvrage de grandir et faire grandir.

 

En humanité qui rime ici avec...

 

Marc Alexandre Oho Bambe
Dit Capitaine Alexandre

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Réponses à la lumière

Laurine Rousselet

Nuno Judice

Traduction française : Catherine Dumas

Accompagnement artistique

Couverture + Intérieur: Bernard Moninot

ISBN : 978-2-490132-29-4

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"Deux poètes se parlent en poèmes. L'amour de la poésie qui les lie se mue bientôt en une poésie de l'amour. La langue les prend, à moins qu'il ne leur faille se la donner mutuellement dans la réciprocité nécessaire de leur correspondance. "Echanger les rouages de la pensée contre les traits du corps", lui écrit-elle. "Ce que l'on tait, c'est, finalement, tout ce qu'il faut dire", lui répond-il. Les mots sont un épiderme et le désir est dans la bouche. D'amants des mots, ils deviennent amants en mots, mais en franchissant le miroir que tous deux se tendent, ils entrent dans un espace où se trouver et se perdre échangent leurs polarités. Entre Laurine Rousselet et Nuno Judice, l'approche est un horizon qui recule, la proximité, un levain interminablement levé. Toute langue véritablement vécue se tient dans le lieu où elle commence, où elle n'en finira jamais de commencer, et ce lieu est aussi, quoique d'une autre manière, celui de l'amour. Ces amants se retrouvent-ils jamais ? Leur loi est-elle de se chercher toujours ? Ou bien leurs poèmes sont-ils la vérité d'une quête où deux vies parallèles s'exposent dans leur gémellité et leur commune incomplétude ?

C'est dans le secret qu'éclosent les réponses à la lumière."

 

Renaud Ego

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