Franck Merger traduit des poètes persans et italiens, donne des lectures bilingues, anime des ateliers et propose des présentations sur la poésie en Iran. Il a ainsi publié dans différentes revues des traductions de Dario Bellezza, Franco Buffoni, Filippo De Pisis, Alberto Nessi... A publié aux Éditions de la revue Conférence, sous le titre L’Autre Vérité, la traduction du journal en prose poétique que la poétesse Alda Marini avait fait paraître après sa longue hospitalisation en asile psychiatrique. Il traduit de la poésie persane contemporaine, et a publié, en collaboration avec Niloufar Sadighi, la traduction de deux recueils de poèmes d’Abbas Kiarostami, inclus dans le volume bilingue Des milliers d’arbres solitaires paru dans la collection Po&psy de l’éditeur Érès en 2014.
Il publie au printemps 2018 dans la revue Place de la Sorbonne quelques poèmes de Rezâ Sâdeghpour, qu’il a traduits avec Amin Kamran-Zadeh.
Au début de l’été 2018 paraît dans la collection D’une voix l’autre de l’éditeur Cheyne sa traduction de l’ensemble du recueil de Rezâ Sadeghpour, sous le titre Le Bris lent des bouteilles. Il a travaillé, en collaboration avec Amin Kamran-Zadeh et Niloufar Sadighi, à la traduction d’un autre recueil d’Abbas Kiarostami, paru sous le titre Saadi ivre d’amour, 2020, Eres. A publié aux éditions de l'Aigrette le livre Poésie persane en 2019.
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Cédric Merland est poète et photographe et explore des territoires visibles et insoupçonnés. Des publications en revues. Publie les recueils Là où les ombres (2018), Seuls les vents (2019) et Même si (2022) aux éditions de l'Aigrette.
Adeline Miermont Giustinati est diplômée en Humanités et en Création littéraire. Naviguant pendant plusieurs années entre Bretagne et Normandie, elle a jeté l'ancre, en 2018, à l'instar de Jacques Prévert, dans La Hague. près de Cherbourg. Elle a exercé les métiers de rédactrice et relectrice dans la presse écrite et sur le web, professeure de français et de français langue étrangère, avant de se consacrer entièrement à l'écriture et la littérature.
Auteure de plusieurs recueils de poésie et de textes publiés en revues, anthologies et sous forme de livres d'artiste, elle se dit également “passeuse d’écriture”, et met ses compétences d'écriture et littéraires, au service de différents publics, sous le nom de Calame, assurant la relecture et le suivi de manuscrits et en proposant de l'accompagnement rédactionnel, notamment pour des récits de vie.
Elle a fondé la revue Carabosse, à sensibilité poétique et féministe, et l'a dirigée pendant deux ans. Enfin, elle a créé la Maison de poésie en Cotentin, baptisée La Péninsule, située dans le hangar de La Cherche, à Cherbourg, et qui met à l'honneur le matrimoine et la création sonore. Elle y organise, depuis deux ans, des événements poétiques (lectures, rencontres, performances, ateliers d'écriture, scènes ouvertes, projections vidéos, podcasts), et accueillera, en 2024, des résidences d'auteurs. Publie Creuser ma nuit aux éditions de l'Aigrette en 2024.
Vincent Motard-Avargues est né en 1975 à Bordeaux où il vit et travaille. Titille photo, peinture et musique..
A créé la revue Ce Qui Reste. A commis et commet encore des notules pour les revues La Cause Littéraire, Recours Au Poème et FPM. A publié Un écho de nuit (2011) et Je de l'Ego (2015) aux éditions du Cygne ; Si peu, tout, 2012, Eclats d'Encre ; Recul du trait de côte, 2014, La Crypte ; La chair de pierre, 2018, Inclinaison ; Carnets d'un plongeur sec, 2019, Gros textes ; Fugues en rives anonymes, 2020, La P'tite Hélène éditions ; Comme le fleuve au paysage, 2020, aux éditions de l'Aigrette...
Lo Moulis s’assoit par terre, se trompe souvent griffonne, capture, écoute, rature, dérive dans les marges, rêvasse, lambine, ramasse des poussières des fils, arpente les espaces flous, marche le nez en l’air, hésite, grave le métal, imprime, explore ce qui disparait, l’irrésolu, les cheveux, l’incertitude, les lisières, n’a pas peur des surprises, écrit dans des carnets, sur le bout de papier qui vient, parfois dans des revues , des anthologies . Un travail de dépeçage.
Aller vers l’ombre… les ossements. Raboter, qu’il ne reste, presque, que la perte, la disparition la chute, l’intense la parole silencieuse qui sonde la part obscure de soi …. Elle s’attarde sur les choses sans importance et le ciel, les paradoxes fait son nid dans la lenteur du monde.